Patrice Caumon – Les plats qui font péter

Son premier ouvrage, “Les plats qui font péter”, Patrice Caumon l’a conçu en l’espace d’une nuit. “Je venais de faire une liste des ouvrages que je n’écrirais jamais, j’ai réalisé que c’était une excellente idée de livre, et je me suis mis à le rédiger.” Simple, non ? Puis il a passé deux jours avec Olivier Giraud, cuisinier et ami, à tester et peaufiner des recettes aux combinaisons explosives. Ensuite une diététicienne a opéré une lecture critique, traquant les incohérences.

Comment a-t-il eu vent de toutes ces vilaines astuces qui provoquent flatulences, gaz et ballonnements ? “J’ai interrogé mon entourage, les amis, les copines, les mères… L’intérêt de la coquille d’œuf, par exemple, je l’ai découvert grâce à une mère qui m’a raconté comment sa fille s’était vengée. Il n’y a pas vraiment de littérature sur le sujet, il existe bien une sorte de cuisine noire mais c’est une cuisine destinée à tuer, pas seulement à incommoder.” Mais attention, prévient l’auteur, “à sujet graveleux, langage châtié”. Qu’on se le tienne pour dit, “Les plats qui font péter” n’ont pas été rédigés par-dessous la jambe !

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Patrice CAUMON

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– Dès l’âge de 6 ans, voulait écrire. A d’abord fait un détour par la chanson à texte et la scène. Discographie flash : “Mon caca“, “Nununk l’eskimo”, “Ton côté Stones”…

– A quelques petits comptes en cours de règlement avec la famille, le couple et le mariage. Extrait de “Pas de problèmes” : “Si l’on croit qu'au sauna dames, j'ai rencontré mon père, que dans un club échangiste, j’ai rencontré ma mère, que la dame pipi c’était grand-maman et que grand-papa, lui, il comptait l’argent, non, non, non, non. Parce que pas de famille, pas de problèmes.”

– Il aime les abats, les tripes, les pois cassés, les os à moelle. Mais plus du tout le céleri rémoulade.

– La mauvaise foi, cela le dérange énormément. Surtout la sienne.

– Ce qui le dégoûte le plus, ce sont les dégueulasses qui jettent leurs canettes dans les bois des Landes. Landes dans lesquelles il vit, avec ses quatre chats d’amour.

– Son plus mauvais jeu de mots constitue, cela tombe bien, une transition idéale pour enchaîner sur l’œuvre de l’auteur du bientôt mémorable et dans toutes les librairies : “Les plats qui font péter”. Devinette, donc : Monsieur et madame Pétrapa ont une fille, comment s’appelle-t-elle ? Réponse : Pétra.

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