BIGSBY Blues Band

Qu’ils ne viennent pas nous faire croire que leur nom n’a aucun rapport avec les cĂ©lĂšbres vibratos Bigsby, le style mĂȘme de ces Toulousains fondus de blues prouve de lui-mĂȘme que ce n’est pas vrai !
ArrivĂ©s sur les routes du Sud Ouest de la France avec un premier effort qui ne risque pas la panne sĂšche, mĂȘme en plein dĂ©sert, Pascal Briez au chant et Ă  la basse, Phil Henderson et Thierry Fouchet aux guitares et enfin StĂ©phane Piquemal Ă  la batterie ont trouvĂ© la recette qui fait mouche Ă  chaque fois, celle d’un blues qui taille la route de la plus belle des maniĂšres et qui n’hĂ©site pas Ă  taper Ă  la porte des copains pour remettre les niveaux d’huile et d’eau d’équerre grĂące Ă  un peu d’harmonica posĂ© par Mickael Mazaleyrat, de claviers susurrĂ©s par Thibaut Favalessa et Alain Granel et mĂȘme d’une troisiĂšme guitare apportĂ©e en plus de sa voix par Bernardo Sandoval.
Parti Ă  un train d’enfer pour brĂ»ler l’asphalte, Bigsby Blues Band semble ne plus vouloir s’arrĂȘter depuis la sortie de cet album 
 Non seulement ils jouent, et plutĂŽt bien en prime, mais en plus ils composent avec un talent tout particulier qui les pousse Ă  se fendre de chansons que l’on Ă©coute avec une trĂšs forte envie de mettre le pied au plancher ! De bon blues saignants avec en cadeau les chƓurs ( Bernadette Mouillerac et Vero Dubuisson )qui vont bien jusqu’à des passages plus softs qui invitent Ă  la flĂąnerie musicale Ă  l’approche des speed checks, c’est tout le Sud des Etats Unis que le quartet nous invite Ă  (re-)dĂ©couvrir au travers d’une musique flamboyante oĂč les guitares se rĂ©pondent avec un talent certain en accords ou en slide, avec ou sans wah-wah, et oĂč la rythmique ne manque jamais de les porter vers des sommets.
On est tentĂ© de signer d’entrĂ©e de jeu avec « Not To Fancy » et ce qui suit ne nous invite pas Ă  revenir sur notre dĂ©cision puisque les « Mama Said », « Drifting », « Slide » et autres « Duck’s Tail » sont une invitation permanente Ă  taper du pied. La blues ballade Ă  faire se damner les meilleurs songwriters qui donne son nom Ă  l’album finit d’enfoncer le clou tandis que les guitares rivalisent d’ingĂ©niositĂ© pour mettre en valeur le morceau mais c’est vers le final que dĂ©barque la tranche d’originalitĂ© qui finit de rendre l’ouvrage indispensable avec « Huatacan » oĂč le chant en Espagnol de Bernardo Sandoval apporte une dimension totalement diffĂ©rente Ă  Bigsby Blues Band !
PubliĂ© il y a maintenant douze ans, « Cause The Travel Must Be Done » n’a pas pris la moindre ride et c’est aussi un peu pour ça que ses crĂ©ateurs en sont fiers 


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